dimanche 18 janvier 2015

C'est fini…


Malheureusement, il n'y a pas la vendeuse de la marque au carré rouge pour me contredire. Mais je n'allais pas conclure ces 3 semaines comme ça, donc voici un petit bilan chiffré de notre excursion au Cambodge :

- 1 pays mais plusieurs facettes découvertes,
- 20 jours pour parcourir plus de 2000 km,
- plus de 50 heures passées dans des bus et/ou taxis (privés, partagés)
- dont 25 heures cumulées sur 2 journées seulement - 14h pour rallier Siem Reap à Stung Treng et 11h pour faire Banlung- Phnom Penh
- 2 journées en bateau, mais pas vraiment de chance avec ce moyen de transport…
- environ 30 temples visités (ah ouais, quand même!)
- beaucoup de wats visités, ou simplement aperçus
- 1 seul jour de pluie, mais quel jour !!!
- des dizaines de litres d'eau ingurgités et transformés en sueur,
- 1 guide et 1 appareil photo presque perdus,
et pour finir:
- énooooooormément de photos! et encore, on a fait du tri :)

D'ailleurs en voici encore quelques unes, en noir et blanc, mais que j'aime tout particulièrement   
     
 


 les longs couloirs d'Angkor Wat

Banteay Srei

Ka Chahng

Ta Prohm 

Merci à ma co-roadtripeuse Mylène bien sûr.
En attendant d'y retourner en fin de saison des pluies pour m'extasier devant des rizières verdoyantes à perte de vue… 

Lea hai!


Jour 21 - Allez, vous en reprendrez bien un petit dernier pour la route?


Un dernier wat bien sûr. Et oui, ça y est, c'est déjà fini, après 3 semaines passées à grande vitesse. Mais avant que la nostalgie n'envahisse ce post, partons à la découverte du Wat Phnom, qui est le plus ancien sanctuaire de la ville. 
Située sur une colline artificielle ** (parce que phnom en khmer ça veut dire colline…), la pagode est richement décorée, et pour une fois, on peut prendre des photos à l'intérieur.

le Wat Phnom, c'est là haut

un vendeur d'oiseaux sur la terrasse
(on achète un piaf et on le libère, en faisant un voeu)

intérieur du wat

Bouddha

offrandes faites à Bouddha

Derrière le wat, un stûpa, renfermant les cendres du roi fondateur de la ville - le roi Ponhea Yat - et de sa famille, nous domine de toute sa hauteur. Le site est fermé à la visite, et de nombreux chats en assurent la garde…


Attention, chat méchant 

Au pied de la colline, quelques petits temples et autels bordent les abords du wat.

un des temples

** Sur le trottoir en face, on tombe nez à nez avec une statue à l'effigie de la fameuse Madame Penh, celle qui a érigé la butte où se situe le Wat Phnom. D'où le nom de la ville, Phnom Penh, que personnellement je traduirais par "la colline de Penh"…

madame Penh

Selon la légende (reportée dans le Routard), Mme Penh a découvert 4 statues de Bouddha en bronze dans un tronc d'arbre flottant sur le Mékong. Pour abriter ce trésor, elle a édifié la colline de pierre. Et le vieux village de pêcheurs est devenue la résidence des rois khmers. 
C'est ce qui est raconté également par les fresques sculptées sur les façades de l'autel consacré à Mme Penh.
les 4 statues de bronze acheminées vers la colline

Après avoir tout appris (ou presque) sur l'histoire de Phonm Penh, on retourne vers le Central Market, pour acheter quelques derniers souvenirs. On se rend compte que Psy, le chanteur du tube planétaire "Gangnam Style", est une véritable star ici, et de nombreux objets à son effigie sont vendus: cahiers, stylos, figurines, t-shirts, etc…
Personnellement, j'ai acheté un t-shirt, mais c'était juste histoire d'écouler mes derniers riels… 

Oppa Gangnam Style!

Après ces emplettes, on retourne tranquillement vers notre GH, sous la chaleur écrasante. Mais on en profite avant de devoir affronter à nouveau le froid en France. 
Et là on constate que les mobylettes sont vraiment reines dans le pays,  et qu'aucun policier ne peut vraiment lutter dans le traffic!

des 2 roues, des 2 roues, encore des 2 roues

un policier perdu au milieu du flot….

On a encore l'occasion de vivre des scènes 100% Cambodia:

un échafaudage artisanal, pas tout en bois certes…

des moines en quête d'offrandes


du poivre, de Kampot ou du Vietnam?…

des fleurs de lotus!

de la glace…

Au sujet de la glace, au début de notre périple nous étions plus que prudentes en refusant systématiquement tout glaçon dans nos boissons, alors qu'avec la chaleur ça aurait été tellement bon! Mais au final il faut savoir que les glaçons des bars/restaurants sont faits avec de l'eau en bouteille, donc rien à craindre a priori. Après ça dépend de l'endroit, si c'est un petit bouiboui, méfi! 
En revanche, il faut certainement éviter les pains de glace, vendus comme ça dans la rue.

un cyclopousse, très rare

Sinon, autre truc utile à savoir si vous passez par Phnom Penh: a priori, impossible de trouver des timbres ailleurs qu'à la poste (fermée car on est dimanche). Et le plus étonnant c'était de ne trouver personne sachant ce qu'étaient des timbres!!!  
Allez expliquer en anglais, à des gens qui ne le parlent pas très bien que c'est "le petit truc carré, qu'on colle dans le coin d'une carte postale"… Bon heureusement une fois arrivées à l'aéroport, on a trouvé un comptoir de la poste. J'étais pas rassurée, mais vu que les cartes sont bien arrivées, ça va :)

Après notre dernière douche pour les 30 prochaines heures, on boucle nos sacs et on file à l'aéroport.

moi en mode Cambodge ^^

Puisque le dimanche les taxis gonflent leur prix à fond (14$ au lieu de 9$), on décide de prendre notre dernier tuk-tuk du voyage. Outre le prix attractif (7$ quand même, contre les habituels 2-3$), cela nous aura permis de vivre encore une fois le tumulte du trafic de Phnom Penh. C'est indescriptible, il faut le vivre ;)

Notre avion n'étant que dans 3 heures, on a le temps de casser la croûte au Burger King. Y a pas vraiment de choix dans un aéroport. Mais à noter qu'à part 1 KFC aperçu au loin dans le centre de Phnom Penh, on n'a pas croisé un seul fast-food de tout le séjour. Et c'est tant mieux, car la nourriture asiatique c'est super bon (riz gluant/frit, nouilles frites, avec bons légumes, viandes et sauces épicées, nems, dim sum, etc…), mais pour combien de temps?…

A l'atterrissage en France, la froideur du climat (véritable choc thermique, -25°C dans la gueule) aussi bien que celles des usagers du RER, ça fait un choc. Autant dans l'autre sens, on avait été dépaysées en moins de 24h, et au bout de quelques jours on se surprenait à sourire souvent, autant le retour à la maison est hard…
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et j'ai juste envie de dire: c'est quand qu'on repart???