mardi 21 octobre 2014

Jour 1 - Un jour sans fin...


Partir loin c’est bien (oui oui oui), mais ça veut aussi dire qu’il faut se taper plusieurs heures d’avion (non non non) ; à moins d’avoir le pouvoir de se télétransporter… bref, je m’éloigne !

Quand on a la « chance » de prendre 3 vols, sur une période de 18 heures, il peut se passer des choses intéressantes, moins que pendant le trip certes, mais quand même.
Vous pouvez par exemple:
- avoir un voisin de siège (que je nommerai Gilbert par souci d’anonymat) qui à coup de différents  breuvages alcoolisés se transforme en chieur de première aussi bien pour les passagers que les hôtesses;
- avoir des gamins qui n'arrêtent pas de gigoter sur leur siège, qui est bien évidemment celui devant vous;
- apprécier le confort de Qatar Airways (quand on sait ce qu’il faut débloquer pour pouvoir incliner son siège… et que l'avion est quasi-vide!), tout en étant interpellés par le fait que les repas sont préparés selon les principes de l’Islam, et qu’à tout moment du vol vous pouvez savoir où vous vous situez par rapport à La Mecque;
- apprécier une large sélection de films... ou subir le Gilbert qui s’éclate les tympans sur fond de Led Zep tout en gigotant alors que vous essayez de dormir (pour pas trop souffrir du jetlag)… c'est au choix!

Après quasi 20 heures de voyage (pfiouuuuuuu), on atterrit enfin à Phnom Penh… Et là, choc thermique : il fait louuuuurd ! 
Et les premiers hôtes à nous recevoir (avec un peu trop d’enthousiasme) sont les moustiques : une véritable nuée dans les toilettes de l'aéroport ! 
Paludisme, vous avez dit paludisme ? Même pas peur car miss Mylène est armée jusqu’aux dents pour bien les recevoir ces moustiques ! Et en plus, nos vêtements sont imprégnés jusqu’à la dernière microfibre de textile :

et je peux vous dire qu'il n'y avait pas que les vêtements qui étaient imprégnés, mon nez et mes poumons aussi...

Bref, après avoir troqué quelques euros contre des dollars (2ème monnaie utilisée avec le Riel qui est le devise locale ; 1$= 4000 Riels – la gymnastique est simple -> en gros on est vite « riches » au Cambodge), direction la sortie de l’aéroport pour choper un taxi pour nous rendre à notre guest house.

1ère leçon : négocier le prix de la course avant même de monter dans le taxi (ou le tuk-tuk). 
Et négocier tout court dès que vous en avez l’occasion – ça fait partie du jeu des locaux. 
On s’en est tirées avec 9$ - on aurait pu faire baisser, mais on n’était pas en forme pour négocier hard, (contrairement aux jours suivants). Mais comme la GH nous remboursera le trajet, on s’en sort pas si mal.

2ème leçon : oublier le code de la route !
Ce sera plus flagrant de plein jour, mais là notre taxi nous en a fait une belle pour notre première demi-heure sur le sol cambodgien : il a pris un rond point... à l’envers ! Mais le 2-roues qui arrivait en face, nous a laaaaargement évités... 
Et dire qu’il y en a qui feront ça avec un trafic beaucoup plus dense…

On arrive quand même entières à notre GH, le « Star Wood Inn» : 60 $ pour 3 nuits, pour 2 (soit 10$/nuit/pers), c’est franchement très honnête. Réception très sympa (qui parle pas si mal anglais) et vente d’eau à un prix très intéressant : 1,5 l pour 1$ (le budget eau du voyage sera conséquent car on ne prendra pas de risque inutile).

Mais comme vous pourrez le constater, les GH c’est pas ce qui manque au Cambodge, puisque le tourisme est en plein boom ! Et tant mieux pour nous: à part les premières nuits à PP, nous n'avions rien réservé, et on s’en est toujours sorties. En plus cela nous a permis de modifier notre itinéraire comme on voulait.

Bref, une fois les clés de la chambre récupérées, direction la douche, alleluia ! 
Et là première surprise : pas de cabine de douche, et une proximité assez déroutante avec les toilettes (on fout de l’eau partout très rapidement). Sans parler du robinet qui vous reste dans la main à la moindre utilisation… 
Mais au final ce sera pas le pire, surtout que la pression est au rendez vous. Et puis on finit par s'habituer :)

Bon, ça doit faire autour de 22 heures qu’on est parties de France, ça commence à faire long, donc au dodo ! Et puis je vais pas raconter toutes les spécificités du pays dès maintenant, sinon après j’aurai plus rien à écrire pour les 21 jours suivants…

Promis, plus de photos dans les prochains posts! 

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